Le coronavirus est une crise sanitaire qui secoue le monde entier en dictant sa loi et contraignant les individus à prendre des mesures. Cette pandémie cause la mort de milliers de personnes et a de lourdes conséquences sur l’économie mondiale. Toutefois, le secteur économique ne reste pas le seul impacté, car la covid-19 a également de nombreuses conséquences sur l’environnement. Quelles soient positives ou négatives, elles peuvent tout de même permettre aux hommes étant confiné chez eux, d’avoir une bonne appréciation de la situation environnementale et de reprendre le cours normal de la vie sur de meilleures bases.
Les effets positifs sur l’environnement
La crise sanitaire à poussée les hommes à prendre plusieurs mesures dont le confinement. Ce dernier a permis une amélioration considérable de la qualité de l’air dans le monde entier. En effet, une étude a eu à prouver que grâce à la pandémie, il y a une baisse de 9 % des émissions de CO2 et ceci dans le monde entier. En Chine par exemple, dans la région de Wuhan, il a été remarqué par les scientifiques de la Nasa une baisse de 10 à 30 % des émissions de dioxyde d’azote et ce en l’espace de deux mois seulement. À noter que cette amélioration de la qualité de l’air aurait sauvé la vie de milliers d’enfants de moins de cinq ans.
En France, on note une nette amélioration de la qualité de l’air en région urbaine aussi bien qu’en zone rurale. Par exemple, une baisse de la circulation de 90 % en Île-de-France a permis d’améliorer la qualité de l’air à une hauteur de 20 à 30%. Aussi une diminution de 70% des émissions de dioxyde d’azote est-elle enregistrée dans les régions Occitanie et pays Loire. Ils détiennent d’ailleurs le record en terme de baisse de la pollution. Par ailleurs, on note également une réduction de la pollution sonore du fait de la diminution des flux routiers et aériens.
Les aspects négatifs de la crise du coronavirus
Cependant, le confinement a des conséquences négatives sur l’environnement. La première reste évidente, car il s’agit de l’utilisation d’internet qui a connue une hausse considérable. En France par exemple, on enregistrait déjà une hausse de 50 % dès les premiers jours. Internet étant énergivore, cette augmentation a entraîné la hausse des émissions du CO2 du secteur numérique.
Par ailleurs, la mauvaise pratique autour des masques de protection jetable coûte cher à l’environnement. En effet, les masques sont jetés dans les rues, sur les trottoirs et sur les plages. Or, il est estimé qu’une décomposition entière de ces derniers prendrait près de 400 ans. Enfin, en cette période de crise sanitaire, les déchets médicaux sont de plus en plus importants, ce qui entraîne des répercussions sur l’environnement.
Les alternatives à envisager
Cette pandémie du coronavirus permettra aux hommes de prendre le temps d’analyser la situation environnementale de prendre conscience et de changer des règles qui semblaient échangeables au départ. En effet, cela peut être perçu telle une opportunité d’adapter notre modèle de vie à l’urgence climatique et de revoir les décisions politiques.
Également, il serait judicieux d’investir dans la tradition écologique à travers la création d’emploi d’avenir. C’est le moment ou jamais d’obliger les grandes entreprises à réduire l’émission des gaz à effet de serre. Il revient surtout aux populations de se faire entendre en ce qui concerne les conditions de relance. Lutter pour que les milliards qui financent les entreprises de pollutions soient investis pour poser des bases d’un monde plus équitables et respectueux des personnes et de l’environnement.