Entre la France et l’Afrique, c’est plus qu’une relation d’amour. Car, dans plusieurs cas de crise politique dans les colonies françaises en Afrique, l’opinion internationale a toujours fait cas d’une ingérence flagrante de la France dans le processus de résolution des crise politiques. Le dernier cas est celui de la Côte d’Ivoire, un pays dans lequel, une crie électorale se profile à l’horizon.
L’origine la crise en vue en Côte d’Ivoire.
Il y a quelques mois, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara avait annoncé qu’il renonçait à un troisième mandat. Suite à cette annonce saluée par plusieurs dirigeants de la classe politique ivoirienne et africaine, le patron de l’Elysée, Emmanuel Macro a aussi félicité publique le président sortant pour cette décision. Pourtant, quelques semaines après cette décision salutaire, la président sortant Alassane Ouattara revient sur sa décision et décide se présenter à nouveau aux prochaines élections présidentielles prévues pour le 31 octobre 2020, dans l’ultime espoir de briguer un troisième mandat. Une nouvelle décision qui a surpris et choqué tout le monde politique africain. Cette décision à faire naitre des critiques de toute part au point où Emmanuel Macron, le président français serait vu comme un complice dans cette volte-face du désormais ex-président sortant Alassane Ouattara.
Pourquoi Alassane Ouattara veut-il encore se présenter pour un troisième mandat ?
Suite à cette décision de se présenter à nouveau aux prochaines élections présidentielles, les critiques vont bon train et ont pris une allure vertigineuse. Pour certains, cette décision est due au fait que le départ du président Alassane Ouattara du pouvoir mettrait en mal les intérêts de la France en Côte d’Ivoire. Par contre, pour d’autres, cette décision est suscitée par le décès du supposé dauphin politique du président sortant. Un dauphin politique reconnu et approuvé par la France qu’il devrait positionner à la tête de l’état ivoirien toujours pour préserver les intérêts du pays colonisateur. Que ce soit l’une ou l’autre raison, le commun des ivoiriens et l’ensemble des opposants politiques dénoncent une ingérence flagrante dans cette crise électorale qui se profile à l’horizon.
Pourquoi les politiciens africains pensent à une ingérence de la France dans la crise électorale en vue en Côte d’Ivoire ?
Tout juste après avoir annoncé qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles du 31 octobre 2020, le président français a fait un discours public pour saluer cette décision. Mais après sa volte-face, le président Alassane Ouattara a été reçu au palais de l’Elysée par le président français le 04 septembre 2020. Une rencontre qui a fait croire aux opposants ivoiriens que derrière cette décision, il y a une main invisible et plus précisément celle de la France. Et depuis, la classe politique africaine observe un silence coupable de la France et surtout celui du président Emmanuel Macron qui devrait une fois encore monter au créneau pour afficher sa position par rapport à cette décision qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pour dénoncer cette ingérence de la France, l’opposant Guillaume Soro, potentiel candidat écrit dans une lettre ouverte « le silence assourdissant de la France serait incompréhensible et voudrait complicité ». De son côté, Pascal Affi N’guessan invite le président Macron à briser son silence jugé coupable par certains opposants pour éviter de cautionner ce coup de force institutionnel.