L’économie globale et locale est touchée de très près par la crise sanitaire du coronavirus. Le chômage n’a jamais été aussi en hausse, et ne parlons même pas des valeurs boursières qui ont beaucoup de mal à décoller ou encore des contrats de travail non renouvelés, la baisse de revenus… Mais dans tout ça, qu’en est-il du secteur immobilier, notamment de l’investissement locatif ? Est-ce que ce dernier est toujours une valeur refuge malgré le Covid-19 ? Tout de suite la réponse.
L’immobilier locatif, toujours une valeur refuge
Avec l’interdiction des visites et l’ajournement des transactions immobilières depuis le commencement du confinement, le secteur de l’investissement locatif se porte quand même assez bien. Selon une étude faite vers la fin du mois de février 2020, l’assurance vie reste le produit d’épargne favori des Français (33 %) après, il y a les livrets réglementés qui sont à 21 % accusant une réduction à cause des faibles taux d’intérêt. Concernant l’immobilier, il est toujours prisé par les Français (16 %), c’est 2 points de plus que l’année passée. Les principales motivations pour l’investissement locatif sont la préparation de la retraite et la constitution de revenus supplémentaires. Si vous envisagez de vous lancer dans ce secteur, vu que c’est encore trop tôt pour se prononcer sur les tendances, il vaut mieux attendre un peu pour bénéficier des conditions encore plus propices. Soyez très attentifs aux changements des prix les prochains mois. Quoi qu’il en soit, acheter un logement dans le but de le louer est toujours une bonne idée, mais il faut être prudent et se protéger des loyers impayés en souscrivant une assurance loyer impayé.
Les établissements prêteurs plus prudents
Même si les taux d’intérêt sont encore bas (0,96 % sur 15 ans et 1,15 % sur 20 ans), et c’est très favorable pour les investisseurs, les banques sont plus strictes quant à leurs critères d’acceptation de demandes de crédit. Il faut savoir que dans le cadre d’un investissement locatif, l’établissement prêteur fait un examen plus approfondi du dossier, à l’inverse d’un prêt pour l’acquisition d’une résidence principale. L’indicateur de projets finançables mesurant les dossiers admis a connu une baisse de 3 %. Pour les bons dossiers, le financement sera sans aucun doute accordé, mais pour les profils avec une limite d’endettement de 33 %, il est possible que le projet soit renvoyé.
La location meublée saisonnière sans touristes
Avec la disparition des touristes, le marché de la location meublée saisonnière devient de plus en plus fragile, et ça risque de s’empirer quand la situation redeviendra normale, car les autorités vont certainement soutenir le secteur de l’hôtellerie. Ce marché peut donc ne pas retrouver son efficacité d’avant, surtout dans les zones urbaines, quand le logement est directement en concurrence avec un établissement hôtelier. Conscients de cette situation, les propriétaires ont déjà transformé leur location meublée saisonnière en location meublée longue durée.