Aujourd’hui, on ne peut pas parler de la technologie blockchain sans évoquer la consommation énergétique. Certes, ce sont deux sujets complètement opposés, mais on entend souvent parler des deux discours dernièrement. Selon eric esnault, un professionnel qui évolue dans l’industrie de la technologie, il y a ceux qui parlent de gaspillage d’énergie, de pollution. Et de l’autre côté, il y a ceux qui voient dans la blockchain une révolution technologique. Il y a certainement une vérité qui se cache entre ces deux visions. On en parle dans cet article.
La blockchain est-elle une source de problème écologique ? par eric esnault
Il faut savoir que que c’est le mécanisme preuve de travail ou proof of work qui est le premier protocole de consensus de la blockchain. Autrement dit, Bitcoin n’a rien à voir avec sa première application. Ce dernier n’apparait que plus tard. Selon eric esnault, la proof of work est le mécanisme principal de la blockchain. Et son fonctionnement pose certains problèmes de consommation énergétique. Et même si le calcul de l’énergie consommée par les cryptomonnaies soit difficile à réaliser, il existe aujourd’hui quelques chiffres qui permettent d’avoir une estimation. Selon de nombreuses études menées en 2019, le réseau bitcoin est un état. Et il serait le 53ème plus gros consommateur d’électricité. En effet, la blockchain bitcoin peut alimenter 14 foyers américains en une journée. Et vu la croissance actuelle du bitcoin, la consommation énergétique inquiète vraiment. Selon eric esnault sur internet, plus de 75% de l’énergie utilisée pour le minage provient des sources renouvelables. Et le fait est qu’il y ait une part significative qui se perd est la raison pour laquelle les écologistes disent que c’est une source de problème écologique. Heureusement, les professionnels qui évoluent dans l’industrie de la technologie pensent que la blockchain nouvelle génération peut mettre fin au gaspillage énergétique.
Les blockchains respectueuses de l’environnement : elles existent
Ces dernières années, on a assisté à l’émergence de blockchains respectueuses de l’environnement. Il y a ceux qui disent que les blockchains de première génération (Bitcoin et Ethereum) sont en déclin. Mais ce n’est pas le cas. En effet, l’écosystème des blockchains ne cesse d’évoluer. En 2018, les professionnels qui évoluent dans ce secteur ont mis au point un système appelé lightning network. Ce dernier augmente non seulement la rapidité, mais aussi le nombre de transactions que le réseau peut supporter. En même temps, l’évolution va permettre de réduire l’empreinte carbone de la blockchain. Il serait donc déplacé de dire que la technologie blockchain est une source de problème écologique. Maintenant, la question est de savoir comment le lightning network arrive à réduire la consommation énergétique ? Eh bien, cela est rendu possible grâce à ce qu’on appelle sidechains. Ce sont des chaines parallèles qui peuvent être ouvertes entre différents utilisateurs de Bitcoin. Une fois qu’elles sont ouvertes, toutes les transactions vont être stockées dans la sidechain. Ce qui diminue le nombre de transactions réalisées sur la blockchain principale. Et selon eric esnault, c’est ce qui diminue le coût énergétique.
